A l'arrivée au village on croise ça:
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Comité d'accueil |
Mais appelez la SPA! Après discussion avec les bergers, on apprend que ce n'est pas un mauvais présage pour les voyageurs mais juste une épouvantail à corbeau. Ceux-ci étant présents en trop grand nombre autour de l'étable, les bergers en ont zigouillé un pour servir d'exemple. Le fait est que.. ça marche! Et quand on a vu une de ces bestioles voler un roti (pas de viande, mais trop cool quand même) directement dans l'assiette d'une personne encore attablée, on préfère en avoir le moins possible dans les parages.
On passe la soirée au bord de la rivière et la nuit dans une petite cabane réservée aux gens de passage.
Certains sont déjà gagnés par la folie de l'altitude (cf ci-dessous).
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??? |
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Ajeet |
Après une nuit tout serré les uns contre les autres tel un couple fraichement marié, levé totot le matin pour partir en direction d'un bivouac situé à 4200m d'altitude.
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Réveil des bergers |
On commence la journée en remontant une vallée, avec une belle vue sur le ruisseau. Au passage on croise quelques chutes d'eau, ce qui ne manque pas d'émerveiller certains de mes compagnons (la plupart d'entre eux venant des parties ''plates'' de l'Inde, ils n'ont pas souvent l'occasion d'en voir)
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Vue sur le fond de vallée, on vient de loin! |
Peu à peu, le terrain se raidit. Les nuages nous rattrapent et nous nous perdons dans l'immensité blanche. Seul le chemin nous guide, quand soudain nous atteignons les premières (et heureusement seules) neiges.
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Un des porteurs expliquant à Himanshu la suite du trajet |
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Crevasse lors de la traversée du névé |
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Randonneur solitaire ( et à la traine :p ) |
Nous atteignons finalement notre camp pour la nuit. Cette fois il nous faudra sortir les tentes et les habits chauds. L'altitude se fait déjà ressentir, bien que les effets ne soient pas flagrants. Je me découvre également quelques nouvelles amies en enlevant mes converses de montagne, chaussures de toile achetées pas cher (2 balles XD ) mais valant pas un clou non plus. Vous aurez le droit à un pamphlet en leur honneur plus tard :)
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Rouge du soir, espoir. |
Debout avant le lever du soleil, départ aux premières lueurs du jour. Il nous faut a tout prix arriver au Pass avant midi sous peine de se retrouver piégés par le mauvais temps. La pente est au plus raide, la progression difficile et je suis bien content de m'être réveillé tous les matins à 5h30 pendant 1 mois pour m'entrainer.
En nous rapprochant du sommet, le décor devient de plus en plus minéral.
Ca y est, on voit le sommet! Plus qu'un dernier petit effort! Wouhou, on est en haut, on est en haut, on est.... à 1h30 du sommet. Un des plus beaux syndromes de la bosse de ma vie.
Syndrome de la bosse: Syndrome typique des environnements alpins, lors duquel vous pensez que la prochaine bosse visible est le point culminant de votre rando et vous découvrez avec une délectation non négligeable qu'il existe encore une bosse plus loin, plus haute et plus ******* que celle que vous venez de grimper.
Heureusement ce jour là il y avait un petit lac pour remplir nos bouteilles, faire une pausounette et manger des aloo paratha. On croise également une brebis égarée, que le guide s'empresse de capturer. Il la portera jusqu'à Bada Bhangal.
On monte encore 100m dans des éboulis et on atteint enfin le sommet (le bon cette fois). Cris de joie étranglés, rires saccadés, danses de la victoire écourtées: et oui, on est à 4800m, ça tatanne.
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Imanshu et Ajeet au top |
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Les winners au sommet (et un piolet) |
Le vent nous chasse rapidement et on entame une longue et interminable descente jusqu'au dernier campement avant Bada Bhangal. Petite promenade sur un glacier, certains apprennent à skier, d'autres carrément à faire de la luge (contre leur gré).
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Vue sur le Pass (à droite ), toujours autant minéral |
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Vue sur le camp |
J'arrive finalement au camp exténué. L'altitude m'a laissé un sale mal de crâne et je vais me coucher directement. Quelques pilules plus tard ça va mieux et je peux finalement rejoindre mon équipe.
D'autres personnes sont aussi présentes au camp: des blancs! (toute une brochette). Toutefois, suite à quelques problèmes avec leur guide (un joli trou), nous n'aurons pas de contact, bien que ceux ci me regardent fréquemment, probablement en se demandant ce qu'un blanc fait au milieu de tous ces indiens.
J'ai trouvé cette ''non-rencontre'' assez bizarre. La manière de voyager des gens dans un endroit aussi reculé m'a un peu surprise. Etant donné que ce trek est très peu connu (à des années lumières de ce qu'on trouvera sur un tour des Annapurna entre autre), je pensais ne trouver que des gros barbus portant leurs gros sacs tous seuls comme des grands avec à la limite un ou deux porteurs/guides en plus pour aider à transporter le camp et tout et tout, pas à voir des gens avec des petits sacs deuters 40L tout mignon et 12 chevaux pour porter le reste. De plus que le jour suivant on a croisé d'autres trekkeuses, (sacs 20L et 8 porteurs pour 2 personnes), qui ont pris un chemin pour chèvre juste pour éviter d'avoir à me dire bonjour :s . Pourtant moi j'aime les trekkeuses, arrêtez de me fuir! Bref, à des années lumières de l'ambiance chaleureuse à laquelle je m'attendais dans un tel endroit.
Souper simpa avec mes potes, dodo la nuit et le lendemain petite (mais douloureuse, à cause du chemin caillouteux et de mes semelles molles) marche jusqu'à Bada Bhangal. On campe près de l'école, certains jouent au foot avec les enfants du village, le chef nous tiens la jambe un moment.
Je vous quitte en image et à bientôt pour la deuxième partie du trek, pleine d'imprévus, de sueur et de moments swaggy swag.
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Le soir |
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Vue sur la montagne où habite Shiva (ou Vishnu) à droite (enneigée) |
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Sameer, heureux de retrouver son gros sac. |
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Bada Bhangal au fond de la vallée |
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Bada Bhangal |
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Ecole du village |
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It was a nice trek... and you can wait some more time for the English version I guess...
I came here for the english version. Wasn't disappointed.
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